. IF I DIE YOUNG .
Lay me down on a bed of roses

On pourrait dire que je n'ai pas eu de chance, ma vie était destinée à mal se terminer. Je m'appelle Véronika, j'ai 19 ans et je vis à Camden au New Jersey. Depuis plus de dix ans, Camden se classe au top 10 des villes les plus dangereuses de tous les États-Unis, même que l'an passé la ville à réussit à obtenir la première place. Il n'y a pas de quoi être fier, mais c'est ma vie. J'ai perdu plusieurs amis, certains sont décédés suite à une overdose tandis que d'autre ont été tués de sang froid. Le seul moyen de tout oublier, de ne plus penser à cette vie de merde, c'est de boire et consommer de l'alcool. Jamais je suis à jeun, toujours je me retrouve dans mon monde bien à moi où tout me semble plus beau, en apparence. Nous avions l'habitude de sortir tous les soirs dans les bars plus sales les uns que les autres. Je n'avais pas peur d'entrer dans ce genre d'endroit, je me savais en sécurité, entourée de mes amis. Mais un soir tout a mal tourné, ma meilleure amie s'est faite violée dans les toilettes du bar, elle s'est ensuite sauvée sans dire à personne où elle allait, le lendemain son corps a été retrouvé sans vie. Le même soir alors que je rentrais chez moi au volant de ma voiture, j'ai eu un accident, ma voiture a fait plusieurs tours sur elle-même avant de s'arrêter dans un champ. J'ai perdu la vie et du coup j'ai également tué mes deux amies qui étaient à bord de mon véhicule. Il est bien rare qu'à Camden les gens vivent vieux, c'est comme ça c'est tout, on ne s'en fait pas. On profite de la vie au jour le jour sans se poser de question sur le lendemain, parce que probablement que nous ne verrons pas le soleil se lever le jour suivant. Les autorités n'ont aucun contrôle sur la population, les policiers ont peur de sortir de leurs véhicules, ils n'affrontent jamais les délinquants qui traînent. Malgré tous les malheurs qui s'abattent sur la ville, il fait bon vivre à Camden, pour certains. Moi j'ai bien aimé la courte vie que j'y ai passé. Vous, votre vie elle ressemble à quoi ?

« BIENVENUE À CAMDEN, DON'T DIE TOO YOUNG! »

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TAKE AWAY : L'UNIVERSITE DE NEW-YORK


This year will not be sad, believe me ...

Poser ses valises sur le sol d'un geste sec, adresser un regard haineux à sa mère, et soupirer bruyamment. Le cérémonial est presque toujours le même, lorsqu'on intègre l'Université de New-York. Loin du prestige de Yale, Harvard ou Stanford, combien d'étudiants ont déjà regretté d'être coincés dans cette université qui fait parler d'elle pour les frasques qui si passent ? Certains ont cependant vite comprit qu'être dans une université a priori banale pouvait apporter de nombreux avantages... En effet, pendant que les regards se tournent vers les grandes écoles, les plus modestes, elles, sont libres de faire ce que bon leur semble... Et ne s'en privent pas. Bien vite, la rumeur se répand dans tout le pays: il paraitrait que dans l'université de New, on s'y amuse plus qu'ailleurs... Et ce n'est pas peu dire. Depuis une dizaine d'années, l'Université de New-York a su, grâce à ses étudiants, se forger une réputation de fêtard, où l'alcool coule à flot, tandis que personne ne semble y prêter attention, en dehors des murs du campus... Après tout, tant que Yale et Harvard continuent de resplendir de mille feux, le sort des autres universités parait bien secondaire... Il y a maintenant un an, l'université fut vu comme la pire de tout les États-Unis et on décida de remédier à tout ça en mettant un couvre feu au campus, des cours un peu plus strict diriger par un tout nouveau proviseur qui ne semble pas être très tendre. Ce nouveau train de vie à l'université de New-York va vite calmer les jeunes, mais qui à dit que personne ne continue à s'amuser ? Attention à vous, car à New-York rien n'est prévisible ... Bien au contraire ! Bienvenue à toi Invité !

« Pourquoi êtes-vous là Mr Fox? » « J'ai besoin d'un travail. » « Ca fait bien longtemps que vous n'avez pas navigué ... alors, je reformule ma question, pourquoi êtes-vous là? »
Toux génée. Regard inquisiteur. Pourquoi Kapétien Fox, ancien capitaine dépressif, refaisait surface aujourd'hui? Car on le lui avait demandé. On lui avait expliqué que, les client qu'il allait devoir contenir dans un bateau n'étaient pas comme les autres. Des schizophrène, des malades, aux comportement dangereux pour eu et pour leurs proches. Comme feu sa femme. Alors il était là, à postuler pour un poste qui, il l'espérait, atténuerait sa douleur.
« L'eau me manque » dit Kapétien, un sourire charmeur aux lèvre « Bienvenue à bord capitaine! »
Une poignet de main, une signature et Fox allait diriger l'Heavenly Devil Boat pour un tour du monde ... inoubliable.


Les journalistes étaient ici, impatient, attendant l'arrivée des voyageurs. C'était un superbe navire! Un luxe inaccessible pur tous ces gens amassés derrière des barrières de sécurité. Soudain, des camionnettes arrivent. Des confettis sont lancés, la fanfare se met à jouer. Les gens cris, les appareils photo crépitent. De ces véhicules sortent d'abord des hommes et des femmes en blouses blanches. Ce sont des médecins, des psychologues. A leur suite, passant entre leurs mains, des visages inconnus, des gens au passé trouble, à la santé mentale parfois défaillante. L'Heavenly Devil Boat leur ouvre ses portes. A l'image du Titanic, sa réputation le précède. Controversé, ce voyage autour du monde aurait put être banal. Mais, une idée nouvelle été née. Et si les clients étaient différents? Rien n'est moins sûre que la sécurité. Personnel au salaire minim. Capitaine dépressif. Et malade mentaux. Le voyage promet d'être animé!

Et vous? Nous rejoindrez-vous?